La Grande Éternité
Les roses lentement s’effeuillent une à une,
Ispahan, Ladakan, Samarkande et Rustam,
Saadi l’enfant prêtre et seigneur de la dune,
A chanté la louange et l’Hymne des trois dames.
Le Chevalier glorieux brandit l’Épée de Feu,
Et l’Ange tournoyant dans le Rayon vermeil,
Jusqu’au matin sans fin de l’Éternel Soleil,
Jailliront tel un flot, chassant le ténébreux.
Les roses lentement s’effeuillent une à une,
Ispahan, Ladakan, Samarkande et Rustam,
Saadi l’enfant prêtre et seigneur de la dune,
A chanté la louange et l’Hymne des trois dames.
De l’Aube au Crépuscule, de l’Envers à l’Endroit,
Règne sur l’Univers, un Seigneur et un Roi.
Par son souffle puissant, Il insuffle les Âmes,
Et psalmodie le Verbe aux tribus de BaRam,
Les roses lentement s’effeuillent une à une,
Ispahan, Ladakhan, Samarkande et Rustam,
Saadi l’enfant prêtre et seigneur de la dune,
Les recueille en son cœur, au Temple de Rustam,
Pour initier le monde aux mystères de la Dame.
Septembre 1984